Les 5 principes généraux qui ont été appliqués

La prise en compte de l’existant est primordiale : on a souvent tendance à vouloir repartir de zéro pour un projet de construction alors que la diversité est peut-être déjà présente. Des opportunités étaient à saisir, un diagnostic initial a permis de les mettre en évidence.

Le choix des espèces a été fait en connaissance des caractéristiques de l’écorégion dans laquelle le site est localisé. Il notamment été vérifié que les espèces choisies n’y sont pas invasives, ni allergènes. Les espèces indigènes et les écotypes locaux.ont été privilégiés (A télécharger, le fichier pdf utilisation de Baseflor).

La diversification des habitats a été mise en place : milieux humides (mare de quartier, bassin de récupération des eaux…), milieux lisières (haies, bosquets), milieux sec et rocheux (graviers, mur de pierre sèche, toiture végétalisée…), milieux forestiers lorsque cela est possible…

La prise en compte de l’environnement du site et des cœurs de nature extérieurs, des opportunités qu’ils offraient et de contraintes qu’ils imposaient a été décisive. Les concepteurs ont tenté d’y connecter l’aménagement et ses corridors internes qui peuvent participer à la trame verte et bleue urbaine si celle passe à proximité.

La pérennisation des résultats obtenus par le travail de conception et de réalisation a été prévue, organisée et planifiée très en amont. Sans cela, rien n’assure la recolonisation par la biodiversité qui a lieu sur le long terme et qui peut-être anéantie par une mauvaise compréhension des objectifs de départ par les usagers et les gestionnaires.