Certaines actions préconisées par les labels existants pour la phase chantier vont dans le sens de la protection de la biodiversité. La prise en compte de la biodiversité peut intégrer ces démarches et participer à obtenir les labels.
Les principales composantes prises en compte concernent la gestion des déchets, les nuisances (olfactives, acoustiques, visuelles,…) et les pollutions liées au chantier. Plusieurs labels peuvent être étudiés et l’intégration de la biodiversité dans ces objectifs de gestion ne peut que faciliter l’obtention de ces labels. Cette page ne concerne que la phase chantier, retrouvez les autres phases en accédant à la comparaison des démarches de certification des bâtiments.
propose une cible 3 « chantier à faible impact » qui ne prend pas directement en compte la biodiversité (nuisances, pollutions, déchets sont pris en compte). L’intégration de la préservation de la biodiversité pendant la phase chantier ne peut que renforcer les performances obtenues, notamment pour l’aspect « nuisances ».
dans son thème Management propose 3 rubriques liées à la phase chantier :
- Man 2 concerne le choix des entreprises qui passe par une certification réalisée par un organisme tiers (Considerate Constructors Scheme);
- Man 3 concerne les impacts du chantier sur l’environnement en termes de déchets, nuisances et pollutions ;
- Man 4 : concerne la sécurité sur le chantier.
La biodiversité n’est donc pas explicitement traitée pendant la phase chantier mais ne peut que renforcer les performances obtenues, notamment pour l’aspect « nuisances ».
possède un thème 2 « chantier propre » qui concerne l’élimination des déchets et la maîtrise des impacts du chantier. La maîtrise des bruits, poussières, pollutions, engins de chantier et leur implication dans la sélection des entreprises doit être intégré au DCE et le maître d’ouvrage doit organiser cette maîtrise en accord avec l’entreprise choisie avant le chantier (plan d’organisation de chantier, information aux riverains, encombrements des voies). Dans le système de management environnemental de l’opération, le maître d’ouvrage doit parfois faire réaliser une analyse des atouts et contraintes du site conformément à la règlementation des études d’impacts. Elle porte entre autre sur les écosystèmes. La plupart du temps, cependant, dans le cadre d’un PLU, il n’est pas exigé d’études d’impacts sauf dans le cas d'un IGH ou d'une construction accueillant plus de 5000 personnes. La conservation ou la réduction des impacts sur la biodiversité locale n’est donc pas clairement prise en compte dans la phase chantier mais est susceptible d’être facilement intégrée à la démarche.
dans le cadre d’un chantier, il s’agit de la réponse mise en place par Bouygues Construction au label chantier vert. En termes de biodiversité, il traite la prise en compte de la sensibilité du milieu et la règlementation applicable (ZNIEFF, Natura 2000,…). Il préconise la protection des zones sensibles par leur identification, l’organisation du chantier et la mise en place de mesures pour conserver la faune et la flore. Le dernier volet concerne la préservation de la qualité des sols par le stockage et la remise état des différentes couches de sols. Les préconisations du guide sont donc en phase avec l’obtention de ce label.
est une charte qui émane du 385b6f d’ouvrage et qui traite ici aussi principalement les nuisances, les pollutions et la gestion des déchets (pour plus d’informations
http://www.chantiervert.fr).